
Le gwoka, de par sa pratique culturelle (à la fois instrumentale, chantée et dansée) représente l’identité guadeloupéenne.Les trois éléments qui le définissent sont :
- Le chant à réponse (le soliste chante la vie locale et les émotions, le travail aux champs de canne, la politique, ou la perte d’un être cher et le public ou les musiciens répondent au chant)
- Les sept rythmes joués par deux sortes de tambour Ka, « boula » (tambour grave jouant en continu le rythme de base) et « makè » (tambour soliste plus aigu), accompagnés par le chacha et le tibwa.
- La danse qui est toujours réalisée en solo devant les percussions, en interaction avec le tambour soliste.
(Source : Centre Répriz et Unesco)
Le gwoka se compose de sept rythmes (toumblak, graj, kaladja, padjanbèl, woulé, menndè, léwòz), chacun porteur d’un sentiment bien particulier, d’une émotion liée à la vie quotidienne souvent faite de souffrances et d’injustices d’un peuple aux racines africaines jadis réduit en esclavage. Chaque rythme en gwoka a une signification différente dont voici quelques illustrations :